TERRE ET CENDRES
2000
LIBÉRATION
Le premier film de fiction d'Atiq Rahimi est empreint d'une majesté qui rend justice à un pays magnifique, l'Afghanistan, (...) où l'on ne doit pas rigoler tous les jours.La splendeur formelle pourrait surprendre : elle n'est pourtant pas une esthétisation de la guerre, mais le signe des retrouvailles sentimentales, d'une sensualité topographique, d'un homme longtemps tenu éloigné d'un pays aux racines si profondes.
OUEST FRANCE
Simple, dépouillé et lumineux, un récit entre tradition et futur. À l'image du pays qu'il raconte, toujours douloureux des blessures de la guerre et des ravages des extrémismes.
PREMIERE
Terre et Cendres fait surgir sa lumière du rouge d'une pomme à peine croquée ou de la toile vive d'un baluchon décentré, revisite les toiles de Goya et de Mantegna, puise ses racines dans le néoréalisme. C'est du cinéma. Humble au plus beau sens du terme.
LE MONDE
Ce bout de route devient au fil des séquences, sans effets dramatiques bouleversants, simplement par l'entrecroisement de bribes d'histoires, une représentation extraordinairement vivante d'un monde en guerre.
LES INROCKUPTIBLES
Terre et Cendres est un livre d'images -sans y mettre quoi que ce soit de péjoratif : c'est d'abord un paysage vaste, triste, grandiose dans les tons or et ocre (...).
TELECINEOBS
Le film sans concession nous promène sur une terre dévastée où tout est à reconstruire. A commencer par les esprits et la mémoire collective. Sans lyrisme excessif mais avec insistance, Rahimi filme les visages comme pour nous dire : "Regardez ces hommes. A travers leurs regards s'incarne l'avenir".