TERRE ET CENDRES

TERRE ET CENDRES

Titre original : KHÂKESTAR-O-KHÂK

Réalisé par : Atiq RAHIMI
Année de production : 2003
Pays : Afghanistan, France
Durée : 110 minutes

PRIX DU REGARD VERS L'AVENIR - Festival de Cannes 2004 - Sélection Un Certain regard - (Sélectionné dans 55 Festivals/22 prix)

RÉSUMÉ

Dastaguir est assis sur le bas côté de la route, son jeune petit-fils Yassin, à ses côtés. Un paysage afghan désolé se déploie autour de lui - un pont à moitié démoli, une rivière asséchée en contrebas, des montagnes arides au loin, et un long chemin poussiéreux qui mène tout droit vers l'horizon.
Ce chemin conduit à une lontaine mine, destination redoutée et pourtant ultime de Dastaguir. Il a entrepris ce voyage à contre-cœur pour voir son fils, le père du petit, qui travaille à la mine. Il doit lui annoncer que leur village a été bombardé et toute leur famille tuée. C'est une lourde tâche pour le vieil homme qui est déchiré entre sa propre peine, son insupportable solitude et les codes de l'honneur si profondément ancrés dans l'esprit afghan.

CRÉDITS

ATIQ RAHIMI - Réalisateur
KAMBOZIA PARTOVI - Scénario / Dialogues
ATIQ RAHIMI - Scénario / Dialogues
ERIC GUICHARD - Direc(teur/trice) de la photographie
JEAN-LUC LE FLOC’H - Décors
FRANCESCO RUSSO Musique
KHALED ARMAN - Musique
URSULA LESIAK - Montage

CASTING

ABDUL GHANI - DASTAGUIR
JAWAN MARD HOMAYOUN - YACINE
TALLOSH WALLI - MIRZA QADIR
GUILDA CHAHVERDI - ZAYNAB


PRESSE

LIBÉRATION
Le premier film de fiction d'Atiq Rahimi est empreint d'une majesté qui rend justice à un pays magnifique, l'Afghanistan, (...) où l'on ne doit pas rigoler tous les jours.La splendeur formelle pourrait surprendre : elle n'est pourtant pas une esthétisation de la guerre, mais le signe des retrouvailles sentimentales, d'une sensualité topographique, d'un homme longtemps tenu éloigné d'un pays aux racines si profondes.

OUEST FRANCE
Simple, dépouillé et lumineux, un récit entre tradition et futur. À l'image du pays qu'il raconte, toujours douloureux des blessures de la guerre et des ravages des extrémismes.

PREMIERE
Terre et Cendres fait surgir sa lumière du rouge d'une pomme à peine croquée ou de la toile vive d'un baluchon décentré, revisite les toiles de Goya et de Mantegna, puise ses racines dans le néoréalisme. C'est du cinéma. Humble au plus beau sens du terme.

LE MONDE
Ce bout de route devient au fil des séquences, sans effets dramatiques bouleversants, simplement par l'entrecroisement de bribes d'histoires, une représentation extraordinairement vivante d'un monde en guerre.

LES INROCKUPTIBLES
Terre et Cendres est un livre d'images -sans y mettre quoi que ce soit de péjoratif : c'est d'abord un paysage vaste, triste, grandiose dans les tons or et ocre (...).

TELECINEOBS
Le film sans concession nous promène sur une terre dévastée où tout est à reconstruire. A commencer par les esprits et la mémoire collective. Sans lyrisme excessif mais avec insistance, Rahimi filme les visages comme pour nous dire : "Regardez ces hommes. A travers leurs regards s'incarne l'avenir".